Un peu plus de la moitié de la planète habite en milieu urbain. C’était moins de 10% au début du XIXe siècle, puis 30% en 1950 après plus d’un siècle de révolution industrielle. Dans ce contexte Harold Bérubé se penche sur l’Histoire des villes nord-américaines dans un essai fort bien documenté.
Les habitants des premières villes coloniales nord-américaines se déplacent presque exclusivement à pied. Dès 1829, l’omnibus tiré par deux chevaux commence à changer le paysage.
Puis le tramway arrive en 1832. Il est accompagné d’une ségrégation raciale qui culminera avec le cas de Rosa Parks à Montgomery en 1955.
L’étalement à cause des transports
Les tramways sont en partie responsables de l’étalement des villes. C’est à Chicago qu’il se déploie à grande échelle entre1880 et 1900.
Les tramways électriques voient le jour en 1892 à Toronto et à Montréal. La Ville Reine héberge «le seul réseau de première génération à avoir survécu en Amérique du Nord et, surtout, le seul à avoir continué de son expansion de manière ininterrompue…»