Un roman sur le viol d’une jeune femme n’est pas original en soi, à moins d’y apporter un angle nouveau. C’est ce que propose Catherine Cuenca dans Nos corps jugés, en nous plongeant dans un procès qui fait écho à une cause célèbre à Aix-en-Provence en 1978.
Myriam, 17 ans, rencontre Frank, étudiant en médecine. Ils sortent ensemble quelque temps avant que Frank n’invite Myriam chez lui et ne la contraigne à un rapport sexuel.
Réputation
Inquiète d’un retard de règles, la jeune femme se résout à parler à sa mère, qui se montre plus préoccupée par le qu’en-dira-t-on que par le fait que Myriam ait subi un viol. Elle l’empêche même de porter plainte.
Pour Myriam, «un flirt, ce n’est pas la porte ouverte à tout et n’importe quoi!» Pour Frank, une fille doit se laisser faire car elle ne regrettera rien. «Fais-moi confiance! On va passer un bon moment, tous le deux.»
Même si Myriam lui crie d’arrêter, l’agresseur l’emporte facilement.