Autrice de la saga Fanette (dix tomes vendus à plus de 110 000 exemplaires), Suzanne Aubry signe Le Portrait, une brillante fiction qui tient à la fois du roman psychologique et du roman policier.
L’action se déroule entre 1912 et 1931. Cherchant à échapper à son existence monotone d’institutrice dans une école de rang, Clémence Deschamps, 22 ans, devient la gouvernante de Tristan, garçon de 11 ans à la santé fragile, dans une maison cossue d’un docteur à Outremont (Montréal).
Outre la gouvernante, le docteur Charles Levasseur a une ménagère et un homme à tout faire qui doivent lui obéir aveuglement. Clémence est saisie par le portrait d’une belle femme au regard et à la chevelure d’ébène. La ménagère lui explique qu’il s’agit de la défunte épouse de son maître, Jeanne Valcourt.
Un don étrange
La gouvernante a la profonde conviction que le destin l’a menée auprès du garçon maladif et solitaire pour lui venir en aide. Elle apprend que Tristan a un étrange don: il peut voir les âmes des personnes décédées.
Elle découvrira que les enfants possèdent parfois une plus grande capacité que les adultes à s’adapter aux pires malheurs…