Le Programme de contestation judiciaire (PCJ), qui aide à faire valoir les droits de la personne et les droits en matière de langues officielles au Canada, est soumis aux changements des vents politiques depuis sa création. Le Parlement pèse présentement le pour et le contre d’un projet de loi qui inscrirait le Programme dans les lois canadiennes.
Le projet de loi sur le Programme de contestation judiciaire (projet de loi C-316) vise à pérenniser ce programme, qui fournit un soutien financier aux Canadiens et Canadiennes se présentant devant les tribunaux pour faire valoir certains droits constitutionnels et quasi constitutionnels.
Le programme a toujours été «vulnérable au vent politique», lance François Côté, avocat chez Droits collectifs Québec, lors de la réunion du Comité permanent du patrimoine canadien du 9 mai.
«[Ce programme] a été aboli, rétabli, réaboli et rétabli depuis les années 1990 à plusieurs occasions, explique-t-il. Certains pourraient dire que [C-316] est une manière d’éviter que [le PCJ] ne soit laissé au seul vent politique du prochain gouvernement au pouvoir».
C–13, un premier pas
«On a déjà enchâssé, dans une certaine mesure, le PCJ» dans la modernisation de la Loi sur les langues officielles (C-13), avance François Larocque, professeur de droit à l’Université d’Ottawa, en entrevue avec Francopresse.