Le 15 février dernier, la juriste trilingue Sandra Nishikawa a été assermentée en tant que juge de la Cour supérieure de justice de l’Ontario à Toronto.
Née dans la capitale ontarienne, Sandra Nishikawa a obtenu un baccalauréat ès arts en relations internationales et une mineure en études françaises de l’Université de Toronto, de même qu’un baccalauréat en droit civil et en common law à la Faculté de droit de l’Université McGill.
En 1999, elle a été admise au Barreau de l’Ontario et au Barreau de New York. En 2009, elle a obtenu une maîtrise en droit à la Faculté de droit de l’Université de Toronto, où sa thèse portait sur la diversité au sein des tribunaux administratifs.
Avant d’accéder à la magistrature, elle était avocate à la Commission ontarienne des droits de la personne. Auparavant, elle a pratiqué le contentieux des affaires civiles pendant 18 ans, d’abord au sein d’un grand cabinet juridique à New York, puis au sein de la Division du droit des affaires et du droit réglementaire du ministère de la Justice du Canada et, ensuite, au sein du Bureau du recours civil à l’égard d’activités illicites et du Bureau des avocats de la Couronne – Droit civil du ministère du Procureur général de l’Ontario.
Ses domaines de pratique comprenaient le droit commercial, administratif et public et le droit relatif aux droits de la personne. Elle a comparu devant toutes les instances judiciaires, y compris la Cour suprême du Canada.
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Ses activités professionnelles ont été axées sur la poursuite de l’égalité et de l’inclusion. Elle a été présidente du Groupe consultatif en matière d’équité du Barreau de l’Ontario (anciennement le Barreau du Haut-Canada). De plus, elle a siégé au conseil d’administration du Fonds d’action et d’éducation juridiques pour les femmes et a été vice-présidente de la Federation of Asian Canadian Lawyers.
En 2015, elle a été élue conseillère du Barreau et nommée vice-présidente du Comité sur l’équité et les affaires autochtones. Dans le cadre des événements soulignant les 400 ans de la présence française dans notre province, elle a participé à une célébration de la francophonie ontarienne.
En plus des deux langues officielles des tribunaux de l’Ontario, madame la juge Nishikawa maîtrise également la langue japonaise.
Rencontre avec des juges bilingues
Quelques jours avant l’assermentation de la juge Nishikawa, le Comité des langues officielles de l’Association du Barreau de l’Ontario (ABO) a fourni aux juristes une occasion de rencontrer dans une atmosphère conviviale et informelle plusieurs juges bilingues de la région de Toronto.
Les membres francophones et francophiles du Barreau ont apprécié ces échanges qui se sont déroulés le 9 février dans les locaux de l’ABO.
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Parmi les représentants de la magistrature, il y a eu notamment, de la Cour d’appel de l’Ontario, les juges Alexandra Hoy (juge en chef adjointe) et Paul Rouleau; de la Cour supérieure de justice (CSJ), les juges Lise Favreau, Cory Gilmore (absente de la photo ci-haut), Jill Copeland et Julie Thorburn; de la Cour de justice de l’Ontario (CJO), le juge Patrice Band.
Avocat et notaire depuis 1988, ex-directeur général de l'Association des juristes d'expression française de l'Ontario. Souvent impliqué dans des causes portant sur les droits linguistiques. Correspondant de l-express.ca, votre destination pour profiter au maximum de Toronto.
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