Le 6 mars dernier, en marge du mois de la Francophonie, l’Université de Toronto, via le Collège Massey, a organisé une conférence visant à construire des passerelles entre les communautés francophones et anglophones, tout en favorisant une meilleure compréhension de la part des seconds s’agissant des défis actuels auxquels font face les premiers.
Une fois n’est pas coutume à Toronto, on cause effet positif du français sur la communauté anglophone. Mieux que cela, l’initiative provient d’une anglophone en la personne de Sandhya Mylabathula, à la tête de la programmation française au Collège Massey et récemment nommée ambassadrice de la francophonie des Amériques.
«En tant qu’anglophone, j’ai appris le français et j’avais de la difficulté à trouver des activités et des évènements en français. Alors, une fois j’ai eu l’opportunité de faire quelque chose à mon échelle, j’ai invité des experts et des leaders francophones pour avoir des discussions importantes comme c’est le cas aujourd’hui», se rappelle-t-elle.
Et des leaders francophones, ce n’est pas ce qui manquait à cet évènement. Marco Fiola, principal du Collège Glendon, Geneviève Grenier, présidente du conseil scolaire MonAvenir, Eunice Boue, nouvelle directrice générale du Salon du livre de Toronto, Nicolas Haddad, animateur du matin à Radio-Canada… pour ne citer que ceux-là.

Rassembler pour mieux comprendre
«C’est sûr que, quand l’initiative vient d’un(e) anglophone qui est francophile c’est encore plus merveilleux, dans le sens où cette personne anglophone de naissance comprend à quel point la langue française est fantastique et veut maintenant travailler avec nous pour s’assurer qu’elle s’épanouisse», se réjouit Geneviève Grenier.