La production pour le cinéma et la télévision au Canada a intérêt à ne pas dépendre complètement de l’industrie américaine, a-t-on entendu au Club canadien de Toronto ce mardi 10 septembre.
Nos artisans ont besoin de pouvoir travailler sur des productions locales quand des événements comme la récente grève des scénaristes ou la pandémie de covid limitent l’activité américaine chez nous. «Ça prend un équilibre sain entre productions étrangères et productions canadiennes, ce qui est le cas à Toronto mais pas partout au Canada.»
Le Club canadien organisait au TIFF BellLightbox son premier événement dans le cadre du festival du film. C’est la seule conférence en français de cette édition 2024, qui a commencé le 5 septembre et prend fin ce dimanche 15.
95 personnes ont assisté à ce petit-déjeuner conférence, au restaurant Luma, autour d’un panel de dirigeantes de studios de cinéma et d’agences publiques de financement et d’encadrement de l’audio-visuel.
Les Canadiens sont polyvalents
À l’instar de Chanelle Routhier, du Bureau du Cinéma et de la Télévision du Québec, le panel a convenu que le Canada se démarque des autres centres de production cinématographique américains et européens par le multiculturalisme et les qualités de ses artisans.