Les Canadiens s’intéressent autant, sinon plus, à Donald Trump et Kamala Harris qu’à Justin Trudeau et Pierre Poilievre.
Nous ne sommes pas Américains et nous ne votons pas aux États-Unis, mais nous en sommes très proches. C’est notre premier partenaire et allié. Une série d’accidents de l’histoire a fait que nous formions deux pays distincts au lieu d’un seul… ou au lieu de trois ou quatre!
Ce qui se passe chez nos voisins a toujours des répercussions chez nous. La culture américaine fait partie de notre identité; sa vie intellectuelle et politique aussi. Et comme d’autres nations occidentales, nos artistes et nos penseurs participent à une mondialisation culturelle et philosophique qui déborde déjà les frontières de l’anglosphère.
L’année 2024 entrera dans les annales politiques comme l’une des plus riches en rebondissements. En trois mois seulement, on a vu passer: le débat Trump-Biden; la tentative d’assassinat contre Trump; la convention républicaine marquée par le choix du colistier J.D. Vance; le retrait de Joe Biden; le vote en ligne pour Kamala Harris pour éviter une convention démocrate «ouverte»; la sélection du colistier Tim Walz; la convention démocrate avec les Obama, Clinton et Oprah; le ralliement du candidat indépendant RFK Jr à Trump…
À venir: un débat Trump-Harris le 10 septembre; peut-être un second débat fin septembre; un débat Vance-Walz le 1er octobre; tout cela en vue de l’élection du 5 novembre, dans dix semaines!