13 millions $ par année pour la production cinématographique autochtone

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Kerry Swanson, présidente du BEA; la réalisatrice d’origine abénaquise Alanis Obomsawin; la ministre du Patrimoine canadien, Pascale St-Onge. Photo: Camille Langlade, Francopresse
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Publié 15/03/2024 par l-express.ca

Le ministère fédéral du Patrimoine canadien financera en permanence le Bureau de l’écran autochtone (BEA) à hauteur de 13 millions $ par année.

La ministre Pascale St-Onge en a fait l’annonce jeudi dans les bureaux de l’Office national du film (ONF) à Montréal.

«Ces fonds permettront à plus de gens des Premières Nations, d’Inuit et de Métis de raconter leurs propres histoires et de se voir à l’écran», explique le ministère. «Ils assureront la stabilité du milieu, renforceront l’autodétermination des Autochtones et permettront au BEA de tisser des relations à long terme avec des partenaires et des commanditaires.»

Inspirer les publics

«Cela fait partie de notre engagement envers la réconciliation», a déclaré Pascale St-Onge. Créé il y a 6 ans, le BEA est décrit comme «une organisation indépendante dirigée par des Autochtones».

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«L’obtention d’un financement continu marque une étape importante pour le BEA et les conteurs autochtones que nous soutenons», indique la PDG Kerry Swanson.

«Ce n’est qu’un début pour le BEA», assure-t-elle. Son mandat est de «bâtir un secteur de l’écran autochtone au Canada et faire en sorte que les histoires autochtones à l’écran inspirent les publics du monde entier».

Le cinéma autochtone célébré au TIFF

On souligne que le BEA a conclu des partenariats avec Netflix, Google, l’Institut Sundance et l’Institut de technologie du Massachusetts.

En 2022, le Festival international du film de Toronto (TIFF) a présenté en première trois longs métrages financés par le BEA, tandis que la programmation du TIFF de 2023 renfermait le plus grand nombre de films produits par des Autochtones de toute son histoire.

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En 2023, le BEA a également tenu le premier Forum de coproduction autochtone internationale à Cannes.

Des succès

Parmi ses succès, le BEA mentionne:

La mini-série et le long-métrage L’Ombre des corbeaux (Bones of Crows), qui traitent de la vie dans les pensionnats en Amérique du Nord;

Les voleurs de la nuit (Night Raiders), un film de science-fiction dystopique se déroulant en 2044;

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L’organisation d’activités de formation inspirées de la série Little Bird, racontant l’histoire d’une Autochtone qui part à la recherche de sa famille biologique;

Horreur boréale (Slash/Back), film de science-fiction et d’horreur campée au Nunavut;

Pour toi Flora, une minisérie qui explore la réalité des pensionnats au Québec.

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