Il n’est pas trop tard pour réfléchir sur l’impact de décisions prises par le présent gouvernement provincial en Ontario à l’égard des droits des Franco-Ontariens et du gel du financement promis à l’Université de l’Ontario français (UOF).
À prime abord, l’annonce de ces coupures a été mal reçue par la communauté, surtout que la ministre Caroline Mulroney et le premier ministre Doug Ford avaient tous les deux, et plus d’une fois, exprimé l’appui continu du gouvernement provincial envers l’UOF.
Le gouvernement ne comptait sans doute pas sur l’envergure de la mobilisation importante de la population francophone et francophile à travers la province et même le pays, qui a exprimé haut et fort sa déception et son désaccord envers cette décision politique.
Les lecteurs de L’Express et d’autres journaux francophones publiés à travers le pays, particulièrement intéressés par l’évolution et le développement de l’UOF, ont été davantage informés sur les quatre programmes du premier cycle proposés avant l’annonce de ces compressions budgétaires.
Deux fois plus de cours et de stages
Il est possible qu’on ne soit pas tout à fait au courant d’un autre programme important pour la communauté francophone du Centre-Sud-Ouest de la province: le programme professionnel de formation en enseignement.