Il n’y avait pas que des Franco-Ontariens au centre-ville d’Ottawa, le samedi 1er décembre dernier. À leurs côtés, une délégation de parlementaires québécois, notamment, était venue appuyer leurs revendications à l’appel de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario.
Le gouvernement de François Legault avait délégué le ministre de la Famille et député de Papineau, Mathieu Lacombe, en compagnie des autres députés de l’Outaouais, Mathieu Lévesque et Robert Bussière.
Ces Québécois qui ont vécu en Ontario
Ex-président de l’association des étudiants du collège La Cité, diplômé de l’Université d’Ottawa et ancien employé de radios communautaires à Ottawa et à Hearst, Mathieu Lacombe s’est dit personnellement touché par le combat franco-ontarien.
«Les parlementaires ont envoyé un message non partisan. L’Assemblée nationale a voté à l’unanimité pour qu’on appuie ce combat. Ce matin, j’étais tellement fier de voir le drapeau franco-ontarien flotter sur l’Assemblée nationale, à côté de celui du Québec. Je trouve que c’est un symbole tellement fort.»
Comme les anglophones du Québec
L’opposition officielle à Québec, le Parti libéral (PLQ), avait également de nombreux représentants soit les députés de la région, Maryse Gaudreault et André Fortin, en plus d’ex-ministres comme Christine St-Pierre, Kathleen Weil, Dominique Anglade et Gaétan Barrette. Le chef intérimaire du PLQ, Pierre Arcand, était également du lot.