L’annonce du mois dernier selon laquelle on aurait identifié des traces de vie sur une planète située hors de notre système solaire a été accueillie avec enthousiasme par les uns, et scepticisme par les autres. Depuis, d’autres recherches ont surtout refroidi l’enthousiasme.
Mais dans l’état actuel de la technologie, est-on vraiment capable de prouver l’existence de vie sur une planète aussi lointaine?
Le 15 avril, une équipe dirigée par des astronomes de l’Université Cambridge annonçait avoir détecté «le signe le plus prometteur de vie» sur une autre planète. Appelée K2-18b, cette planète faisant deux fois et demie la taille de la Terre tourne autour d’une étoile située à 124 années-lumière d’ici.
Les données, publiées dans la revue Astrophysical Journal Letters, proviennent d’observations du télescope spatial James-Webb (JWST).
Elles consistent en la détection, dans l’atmosphère de cette planète, d’une molécule appelée le sulfure de diméthyle, ou diméthylsulfure (DMS). Une molécule qui, sur Terre, est exclusivement produite par des êtres vivants, surtout de la vie microbienne, comme le phytoplancton.