Nouvelle enquête pour l’inspecteur MacNeice à Hamilton, lieu qui prend le nom de Dundurn dans le roman À feu nourri de Scott Thornley. Un mort, un disparu, plusieurs victimes non confirmées, MacNeice voit peu à peu se confirmer ce qu’il redoute: des tueurs à gages sont en ville et les contrats ne manquent pas.
Pour les lecteurs et lectrices du Centre-Sud ontarien, les lieux d’action sont familiers. D’un chapitre à l’autre, nous nous promenons de Grimsby à Burlington, nous prenons une sortie de l’autoroute 403, nous nous arrêtons sous les arbres de Niagara Parkway, nous croisons les rues Kenilworth et King (bien connues à Hamilton), nous composons l’indicatif régional 905.
D’une erreur à l’autre
Nous n’avons pas à nous aventurer bien loin pour découvrir que la nature humaine semble suivre une drôle de règle: si une personne fait une grosse connerie, elle a souvent tendance à en faire une seconde pour essayer de réparer la première.
L’inspecteur MacNeice fonctionne à l’adrénaline et à la caféine. Il sait bien que «le champ de bataille le plus effrayant est celui qui se trouve entre vos deux oreilles.» MacNeice est entouré de subalternes qui ont chacun des caractéristiques particulières.
Pour l’un, le diable est dans les détails. Pour l’autre, elle vole comme le papillon et pique comme l’abeille. Sous oublier celui pour qui une enquête est comme un sac de pistache: «il y en a toujours une qui refuse de s’ouvrir». Ou celui qui n’hésite pas à avouer: «J’ai pas peur de dire que j’ai eu peur en ostie.»