L’écrivaine montréalaise N.S. Perkins est championne dans la description des émotions palpitantes, pour ne pas dire viscérales. Son roman L’infini entre nous est en quelque sorte l’autopsie de deux êtres se déclarant un amour aussi inévitable que poignant.
L’action met en scène Violet Mitchell et Will Seaberg qui ont passé des étés mémorables dans une charmante maison que se partageaient leurs familles en vacances à Ogunquit pendant dix-huit ans. Les chapitres alternent entre aujourd’hui et cinq étés plus tôt. Un véritable chassé-croisé d’émotions fortes.
Violet est la narratrice et explique d’abord comment il est impossible que Will et elle ne soient pas amis. «Nous n’en sommes pas capables, tout simplement.[…] Personne ne me comprend comme lui. On dirait que nous avons la même âme.»
Chalet à vendre
Les deux amis ne se sont pas vus depuis cinq ans lorsque Violet revient à Ogunquit pour mettre la maison d’été en vente. Surprise: elle trouve Will en train de faire des réparations, pas du tout d’accord sur la vente du chalet qui appartient aux deux familles.
Devenu professeur d’histoire, Will demande à Violet de passer l’été avec lui. Elle accepte avec la ferme intention de le rallier à son idée de vendre ce domicile emblématique d’une jeunesse aussi enivrante que trouble. Ils passent huit semaines ensemble.