Vous faites votre jogging matinal le long de la rivière Hudson à New York. Quelqu’un vous suit. Vous agresse. Vous transperce le dos… Et vous perdez vie dans une mare de sang. Cela demeure plausible.
Mais voilà que vous reprenez connaissance… deux mois plus tôt. Vous avez soixante jours pour découvrir l’identité de celui qui vous a assassiné et l’empêcher d’arriver à ses fins. Assez peu plausible, me direz-vous, sauf pour Marc Levy qui raconte le tout dans Si c’était à refaire.
Marc Levy, auteur à succès
Auteur d’une vingtaine de romans, tous publiés aux Éditions Robert Laffont, Marc Levy entame sa carrière d’écrivain sur un chapeau de roue. Son premier roman Et si c’était vrai, paru en 2000, fut traduit dans une quarantaine de langues et s’est vendu à cinq millions d’exemplaires.
C’est en 2012 que Levy publie Si c’était à refaire, un roman que les Éditions Retrouvées nous offrent maintenant à « lire en grand », c’est-à-dire en gros caractères. Les 440 pages se lisent peut-être plus facilement, mais l’intrigue tordue donne parfois du mal à y voir clair.
Enquête journalistique ou criminelle
Grand reporter au New York Times, Andrew Stilman est cet homme qui fait son jogging matinal le long de la rivière Hudson, qui est assassiné, puis qui revient à la vie deux mois plus tôt, juste avant son mariage… d’un jour.