L’Université de l’Ontario français accueille une Chaire de recherche UNESCO

Journée de lancement de la Chaire UNESCO de recherche en migration et francophonie en contexte minoritaire à l’Université de l’Ontario français.
10 juin: lancement de la Chaire UNESCO de recherche en migration et francophonie en contexte minoritaire à l’Université de l’Ontario français. Photos: courtoisie
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Publié 24/06/2024 par Lila Berdai

L’Université de l’Ontario français (UOF) à Toronto accueilli cette année une nouvelle Chaire UNESCO de recherche sur les enjeux migratoires.

Les Chaires UNESCO sont des projets universitaires ou d’enseignement supérieur qui encouragent la recherche en partenariat avec l’Organisation des Nations Unies pour l’Éducation, la Science et la Culture.

L’objectif est de cibler un objet d’étude dit prioritaire. Né en 1992, ce concept réunit aujourd’hui plus de 850 institutions de 117 pays. 40 Chaires UNESCO sont déjà établies dans les universités canadiennes.

Canada, Mexique, Congo

Cette nouvelle Chaire UNESCO à l’UOF a un mandat de 4 ans.

«Ce projet est encore nouveau, nous sommes en train de le développer. À l’issue de ces quatre années de recherche, nous pourrons décider si on le renouvelle ou non», explique Paulin Mulatris, vice-recteur à l’enseignement et la recherche de l’UOF.

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Trois autres professeurs se joignent à l’encadrement de ce programme: Guillermo Candiz, du pôle d’études et de recherche en Pluralité humaine de l’UOF et responsable de la région Amérique du Nord; Delphine Prunier, à l’Université Nationale du Mexique, chargée de la région de l’Amérique latine; et Ferdinand Muhigirwa, recteur de l’Université Loyola du Congo, responsable de la région de l’Afrique centrale.

unesco
Le logo de l’UNESCO.

«Cette Chaire UNESCO permet de repenser ces mouvements migratoires dans une perspective plus globale, car ils sont planétaires», précise Paulin Mulatris.

«Notre objectif est de comprendre l’impact de ces migrations, tant dans un rapport Nord-Sud que Sud-Sud, en réalisant des travaux de recherche, avec l’aide de la cartographie par exemple.»

Si cette collaboration interuniversitaire a été pensée, c’est avant tout pour échanger sur les différentes politiques migratoires mises en place, «afin de les comparer et voir si elles peuvent s’appliquer sur d’autres territoires».

Recherche universitaire et politiques publiques

Cette nouvelle Chaire UNESCO explore les phénomènes migratoires à travers six angles différents, incluant les questions de «l’inclusion communautaire, de l’éducation interculturelle ou encore de la sécurité et des droits».

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À terme, le projet vise également à optimiser les politiques publiques pour améliorer l’intégration sociale des immigrants au sein des populations locales.

Paulin Mulatris, professeur titulaire et vice-recteur à l’enseignement et la recherche de l’UOF.
Paulin Mulatris, professeur titulaire et vice-recteur à l’enseignement et la recherche de l’UOF.

En ce qui concerne les étapes à venir, Paulin Mulatris et son équipe espèrent que les les résultats de cette recherche permettront d’améliorer les conditions de vie des immigrants. «Une des questions qui retient notre intérêt est notamment celle de la santé des immigrants, de l’inclusivité et de l’accessibilité des services de soins» dans les pays d’accueil comme le Canada.

Promouvoir la recherche universitaire

À l’UOF, cette Chaire UNESCO représente aussi une opportunité pour l’équipe enseignante ainsi que les élèves qui participeront activement à ce travail de recherche.

Selon Paulin Mulatris, il s’agit d’un projet qui concerne particulièrement les jeunes. «C’est aussi une façon de les amener au cœur de réflexions humanistes face à des enjeux sociétaux très actuels, avec l’équipe d’enseignants chercheurs.»

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