Auteure de thrillers psychologiques au suspense haletant et aux multiples rebondissements, Nelle Lamarr décrit la mince frontière entre justice et vengeance dans La fille qui venait la nuit.
L’action se déroule à Los Angeles, lieu de résidence de l’auteure, et met en scène Marley, une nounou qui travaille de nuit pour Ava et Ned, de jeunes parents qui méritent «un gros 0/20 en rouge». Elle va rapidement devenir indispensable.
Ava croit que, avec cette nounou, les choses ne peuvent que s’améliorer pour elle et son mari, pour le bébé et elle, pour tous les trois. «L’infirmière Marley va réparer notre mariage. Et m’aider à garder mon secret», lit-on au début du roman.
Un secret
Ned, pour sa part, est intelligent, plein de succès et aussi beau que Henry Cavill (j’ai dû fouiller pour apprendre que Cavill est l’acteur britannique ayant joué le rôle de Superman). Ned affirme qu’il n’est pas fait pour avoir une femme ou un enfant. Et quand l’homme d’affaires a un mal de tête, c’est « de la taille du Texas ».
Il maudit son père qui l’a forcé à marier Ava. Pourquoi? La romancière entretient le suspense. Ava, elle, regrette de ne pas avoir épousé Gabe, le meilleur ami de Ned.