L’expansion de la capacité de la centrale électrique au gaz de la zone portuaire de Toronto sera terminée à la mi-décembre. Mais la fermeture de cette centrale en 2034 – souhaitée par la Ville mais pas par la Province, qui a le dernier mot – ne serait plus acquise. Le contrat d’exploitation, prolongé de 2019 à 2034, pourrait continuer d’être renouvelé périodiquement.
L’aménagement de la nouvelle île Ookwemin Minnising, à l’embouchure de la rivière Don, doit accueillir 15 000 habitants à terme. L’ensemble des friches industrielles de l’ancien port pourrait compter 40 000 résidents dans un futur quartier à consommation énergétique «carboneutre», selon le plan d’urbanisme de la Ville.
Cette contradiction apparente – une centrale au gaz au cœur d’un quartier «énergie nette zéro» – vient de priorités gouvernementales différentes: la Province gère la planification énergétique; la Ville définit son plan d’urbanisme.
Les opposants – une coalition de résidents de l’Est de Toronto et de groupes écologistes, aux côtés de la Ville – évoquent des risques pour la santé de milliers de Torontois avec, à leur porte, une source de pollution de l’air produisant des particules fines et des oxydes d’azote.

Turbines à gaz améliorées
La capacité de production d’électricité de la centrale thermique va passer de 550MW à 600MW. Les travaux n’agrandissent pas la centrale, explique Atura Power, le propriétaire de la centrale, une filiale de Ontario Power Generation (OPG).
 
						



 
                                                                                                     
                                                    


