Dans l’Italie de Giovanni Battista (Paul VI), les jeunes hommes qui avaient des doutes sur leurs inclinations homophiles ou qui, au contraire, étaient attirés par leur meilleur copain, ont compris précocement, «presque par atavisme, comment faire de l’homosexualité subie une force, d’une faiblesse un atout: devenir prêtre».
Plusieurs séminaristes ont «repris le pouvoir sur leur propre vie en croyant répondre au double appel du Christ et de leurs désirs». Est-ce que ce fut le cas du futur Paul VI? Le contraire serait surprenant.
Jacques Maritain
Paul VI se considérait comme un disciple du philosophe français Jacques Maritain qui, toute sa vie, fut l’homme des grandes «amitiés d’amour» avec les plus grandes figures homosexuelles de son siècle: Jean Cocteau, Julien Green, François Mauriac.
Ce pape adopte ce que l’auteur appelle le «code Maritain», c’est-à-dire l’homosexualité sublimée, sinon refoulée.
Cela se traduit souvent par le choix du célibat et de la chasteté et, plus souvent encore, par une homophobie intériorisée. C’est dans ce mode de pensée qu’évoluent les évêques et cardinaux nommés par Paul VI.