Les origines du mot «Franco-Ontarien» remonteraient à 1937. On trouve ce gentilé dans un discours prononcé par le sénateur Gustave Lacasse (1890-1953) lors du Deuxième congrès de la langue française au Canada, tenu à Québec entre le 27 juin et 1er juillet 1937.
C’est ce qu’a partagé notre collaborateur Paul-François Sylvestre, le 25 septembre (Jour officiel des Franco-Ontariens) à Place Saint-Laurent, seule résidence des aînés francophones à Toronto.
Militant dans l’ACFEO
Médecin dans la région de Windsor et ardent militant au sein de l’Association canadienne-française d’Éducation de l’Ontario, Gustave Lacasse clame haut et fort que «les Franco-Ontariens ont enfin réussi à faire reconnaître leurs droits de représentation dans la haute magistrature et comptent un grand nombre des leurs dans les parlements de la nation» (provincial et fédéral).
La première fois que le mot «Franco-Ontarien» est plus largement utilisé et diffusé est lorsque le journaliste du quotidien Le Droit d’Ottawa, Victor Barrette (1888-1958), publie une sorte de manifeste intitulé Moi, Franco-Ontarien, mes devoirs, mes droits. C’est en 1947 pour le compte de la Société historique du Nouvel-Ontarien.
Organismes et gouvernement
En 1949, un nouvel organisme utilise l’adjectif dans son nom: Association de la jeunesse franco-ontarienne. C’est aussi le cas en 1958 pour la Maison franco-ontarienne, siège de divers organismes provinciaux voués à l’éducation et à la jeunesse.