Les visions s’opposent sur le rôle du Conseil du Trésor dans la mise en œuvre du projet de modernisation de la Loi sur les langues officielles (C-13).
D’un côté, la chercheuse Linda Cardinal soutient que le Conseil du Trésor ne devrait pas être le seul ministère à mettre en œuvre la nouvelle loi. Alors que le président de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario, Carol Jolin, défend le contraire.
Les membres du Comité parlementaire sur les langues officielles ont pu entendre leurs arguments lundi dernier.
Le ministère deviendrait juge et partie
La vice-rectrice à la recherche de l’Université de l’Ontario français (UOF), Linda Cardinal, n’est pas d’accord avec le principe de désigner le Conseil du Trésor comme agence centrale dans la mise en œuvre de l’application de la Loi sur les langues officielles.
Selon elle, le ministère deviendrait juge et partie dans l’a mise en œuvre de la Loi. Ce ne sont pas les députés, mais plutôt les fonctionnaires qui effectueraient le travail de mise en œuvre de C-13, notamment à travers l’élaboration des règlements, des directives et des programmes.