Le premier anniversaire de la librairie Mosaïque fêté au Salon du livre

Didier Leclair prix CDVS

Gâteau de premier anniversaire pour la librairie Mosaïque en 2016 avec l'écrivain Didier Leclair, la fondatrice de la librairie Happie Testa, le président du Salon du livre Valéry Vlad, Daniel Bonin du Bureau du Québec, Paul Savoie, le directeur du Salon du livre.
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Publié 01/12/2016 par François Bergeron

La petite librairie Mosaïque, située dans les locaux de l’Alliance française de Toronto, a célébré son premier anniversaire mercredi au Salon du livre de Toronto.

La première journée du Salon, ce 30 novembre au 2e étage de la Bibliothèque de références de Toronto, coïncidait en effet avec la date, en 2015, de l’ouverture de la seule librairie de langue française de Toronto au 24 Spadina Rd. (au nord de Bloor à quelque pas de la station de métro Spadina).

On a souligné l’événement au cours de la cérémonie d’ouverture du Salon en partageant un gâteau d’anniversaire. La librairie Mosaïque occupe également un espace au Salon du livre, qui se poursuit jusqu’à samedi en fin d’après-midi.

Happie Testa à son kiosque de la librairie Mosaïque au Salon du livre de Toronto.
Happie Testa à son kiosque de la librairie Mosaïque au Salon du livre de Toronto.

Par ailleurs, c’est l’écrivain franco-torontois Didier Leclair, pour son roman Pour l’amour de Dimitri, qui a reçu le prix littéraire Christine-Dumitriu-Van-Saanen 2016 décerné par un jury du Salon du livre de Toronto, lors de sa cérémonie d’ouverture.

Comme dans d’autres romans de Didier Leclair, l’action se déroule à Toronto: une histoire d’amour, d’alcoolisme, de chute et de rédemption grâce à une rencontre insolite. Son tout premier ouvrage s’intitulait d’ailleurs Toronto, Je t’aime.

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Didier Leclair, le nom de plume de Didier Kabagema, est né en Afrique et a vécu dans plusieurs pays avant de s’établir au Canada, où il a étudié aux universités Laurentienne et York et travaillé en communications. «On peut être d’ailleurs et d’ici sans trahir quiconque», a-il dit après avoir reçu le prix CDVS, qui porte le nom de la fondatrice du Salon du livre, décédée en 2008.

Marguerite Andersen (photo: Philippe Davisseau)
Marguerite Andersen (photo: Philippe Davisseau)

Le Salon du livre a aussi honoré l’écrivaine franco-torontoise d’origine allemande Marguerite Andersen, qui est âgée de 92 ans et qui continue à écrire. «Pourquoi? Est-ce que je devrais m’arrêter?», a-t-elle répliqué à la blague à cette description qu’elle entend souvent.

Des centaines de jeunes des écoles françaises et d’immersion de Toronto ont envahi le Salon du livre mercredi. Ce sera pareil jeudi et vendredi. Les soirées et le samedi sont plutôt prisés par le public adulte.

Un nouveau service d’emballage des livres avec du papier de Noël a connu un succès instantané, témoignant du dynamisme des ventes de livres auprès de la trentaine d’exposants au Salon.

Un service populaire au Salon du livre: l'emballage cadeau.
Un service populaire au Salon du livre: l’emballage cadeau.

L’Express au 24e Salon du livre de Toronto:

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Auteur

  • François Bergeron

    Rédacteur en chef de l-express.ca. Plus de 40 ans d'expérience en journalisme et en édition de médias papier et web, en français et en anglais. Formation en sciences-politiques. Intéressé à toute l'actualité et aux grands enjeux modernes.

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