La culture noire va bien au-delà de la danse et de la gastronomie. «Nous avons des auteurs, des politiques, des inventeurs, mais leurs contributions ont été effacées de notre culture. Il est temps de les exposer, pour que tout le monde voie qui nous sommes.»
C’est ce qu’a affirmé Liliane Kabamba, fondatrice de l’organisme caritatif africain RAFIKI lors du dîner-réseautage organisé par l’ACFO de Hamilton le 20 février, dans le cadre du Mois de l’histoire des Noirs.

Trois panélistes ont insisté sur le fait que, bien que la nourriture et la danse soient des éléments importants, l’histoire des Noirs doit refléter les contributions intellectuelles et les réalisations de la communauté à travers les générations.
La communauté francophone s’était rassemblée au resto-bar Gasworks pour discuter du thème Héritage et résilience: célébrer les contributions des communautés noires à travers l’histoire et l’avenir.

Impact sur les générations futures
Liliane Kabamba a également souligné l’importance d’intégrer l’histoire des Noirs dans le curriculum scolaire de l’Ontario. «Il est crucial de transmettre une histoire précise et complète aux jeunes, pour qu’ils comprennent leur identité et puissent combattre le racisme.»