Bonne nouvelle: le Centre francophone de Toronto (CFT) est restructuré pour offrir plus efficacement un continuum de services essentiels très appréciés dans la communauté.
Mauvaise nouvelle: le nombre d’utilisateurs de ses services a diminué au cours de la dernière année, et le roulement du personnel y est encore beaucoup trop élevé.
École ou tremplin
«Nous sommes souvent considéré comme une école ou un tremplin vers des postes mieux rémunérés dans les hôpitaux, les conseils scolaires ou au gouvernement», a exposé franchement la directrice générale Florence Ngenzebuhoro, en poste depuis bientôt un an, à la cinquantaine de personnes participant à son assemblée générale annuelle lundi soir.
C’est le plus gros défi à relever au cours de la prochaine année, ont convenu les responsables du CFT, qui est le principal centre communautaire et de santé de la francophonie torontoise, avec un budget de 10 millions $ et près d’une centaine d’employés.
Ça ne sera pas facile, reconnaît-on: on ne peut pas majorer les salaires sans hausse importante des revenus du Centre, et le coût de la vie reste élevé à Toronto. Mais on peut encore faire mieux en termes de valorisation des employés et d’amélioration de leurs conditions de travail.