La Cour d’appel fédérale considère que le fédéral a manqué en partie à ses obligations linguistiques dans le dossier du délestage de services fédéraux à la province de Colombie-Britannique… Mais le tribunal estime aussi qu’il n’avait pas l’obligation de veiller à ce que les services soient offerts dans les deux langues officielles.
La Fédération des francophones de la Colombie-Britannique (FFCB) a donc vécu à la fois une victoire et une déception le vendredi 28 janvier, alors que la Cour d’appel fédérale a fait connaître son jugement dans le dossier des centres de services d’aide à l’emploi francophones, abolis par la province en 2011.
Obligations linguistiques dans la LLO
L’obligation d’appuyer le développement des communautés francophones et acadiennes correspond à la partie VII de la Loi sur les langues officielles.
Toutefois, la Cour d’appel fédérale donne raison au gouvernement en ce qu’il «n’avait pas l’obligation de veiller à ce que les services d’aide à l’emploi soient offerts dans les deux langues officielles… Puisque, selon la Cour, le gouvernement de la Colombie-Britannique n’agissait pas pour son compte en mettant en œuvre un programme fédéral», relate la FFCB par communiqué.
Il s’agit là de la partie IV de la Loi, qui a trait aux communications avec le public et à la prestation de services dans les deux langues officielles.