Le projet de loi C-13 pour moderniser la Loi sur les langues officielles au Canada, déposé le 1er mars par la ministre Ginette Petipas Taylor, a soulevé des réactions plus enthousiastes que celui porté par la ministre Mélanie Joly en juin dernier.
Mais des manques subsistent, dont l’absence de clauses linguistiques dans les ententes entre le gouvernement fédéral et les provinces et territoires.
Les organismes francophones soulignent notamment «des gains importants», comme l’indique la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada (FCFA).
Les mesures positives sont précisées, les pouvoirs du commissaire aux langues officielles renforcés, le Conseil du Trésor et Patrimoine canadien se partagent la mise en œuvre et la surveillance de l’application de la Loi.
Travailler et se faire servir en français
La grande nouveauté est l’édiction d’une nouvelle loi centrée sur l’usage du français dans les entreprises privées de compétence fédérale.