La Société économique de l’Ontario (SÉO, anciennement RDÉE Ontario) a dévoilé récemment sa «plateforme électorale» en vue du scrutin provincial du 7 juin.
Non, la SÉO – un organisme parapublic – ne présente pas de candidats dans les 124 circonscriptions en jeu. Sa présidente Nathalie Grenier ne participera pas aux débats télévisés avec Kathleen Wynne, Doug Ford et Andrea Horwath.
Mais elle veut intéresser nos partis politiques aux enjeux des entrepreneurs francophones et, plus largement, au développement économique de la francophonie ontarienne.
Son «programme électoral» en cinq chapitres, contenant une «stratégie» en six points, est accessible à partir de son site web et accompagné de six vidéos sur YouTube, dans lesquels des membres de son conseil d’administration discutent de priorités comme les PME, l’atout du bilinguisme ou l’intégration des immigrants francophones.
Pour valoriser la francophonie économique, la SÉO propose: une campagne de promotion sur l’apport des entrepreneurs francophones et bilingues à l’économie ontarienne; des bourses en entrepreneuriat; un appui financier pour inciter l’implantation de jeunes entrepreneurs francophones et bilingues dans les régions rurales ou en perte de poids démographique; des études sur les stades de développement des PME en Ontario français…