La saison du rosé est lancée

rosé, vin, Daniel Lalande, La Cantina
Le vigneron Daniel Lalande, à Oka.
Partagez
Tweetez
Envoyez

Publié 28/05/2025 par Pierre Ferland

La saison des terrasses est ouverte… et celle du rosé aussi.

Dès que le thermomètre flirte avec les 18 à 20 degrés, mon barbecue entre en mode service continu, et ma consommation de rosé grimpe en flèche, pour des raisons évidentes: c’est rose, c’est frais, et c’est tout simplement délicieux.

Mais soyons honnêtes: tous les rosés ne se valent pas. Oui, je sais, c’est affaire de goût. Certains les aiment sucrés et fruités. Je campe fermement dans le clan de la Provence: sec, vif, élégant.

Je tolère certes un brin de sucrosité… à condition qu’elle soit bien équilibrée. Mais trouver un rosé canadien qui coche toutes les cases? Mission souvent délicate. Trop de cuvées locales ont tendance, à mon goût, à verser dans le sucre.

Un rosé québécois!

Le mois dernier, lors d’un passage éclair à Québec, j’ai fait un détour par William J. Walter, ce temple de la saucisse qu’on surnomme affectueusement «le sushi du peuple». Un ami m’avait vivement recommandé leur saucisse suisse (divulgâcheur: testée et approuvée).

Publicité
rosé, vin, La Cantina
Une bouteille de Rosé du Calvaire.

Ce que je n’avais pas prévu ? Tomber sur une impressionnante sélection de vins québécois, nichée entre les merguez et les olives farcies de chorizo – délicieux… Et là, surprise: une bouteille de l’un de mes vignobles québécois préférés, La Cantina, dans la vallée d’Oka, aux portes de Montréal.

La Cantina, c’est l’histoire d’un vignoble familial enraciné sur les terres historiques d’Oka, entre collines et champs paisibles.

Depuis sa création, le domaine mise sur l’innovation et l’authenticité, en valorisant les cépages hybrides adaptés au climat québécois et en travaillant avec soin chaque parcelle. Leur philosophie: produire des vins accessibles, sincères et porteurs de l’identité unique de leur terroir.

Chardonnay, Riesling, Pinot noir…

J’ai découvert La Cantina il y a quelques années grâce à leur Chardonnay, une véritable révélation. J’ai acheté une caisse sur-le-champ. Depuis, leur Riesling m’a séduit par sa fraîcheur ciselée. Et leur Pinot noir, tout en légèreté et en gourmandise, m’a rappelé les meilleurs Gamay dans leur expression la plus juteuse.

Mais la vedette du jour, c’est leur Rosé du Calvaire, un assemblage inattendu de 42% de Chardonnay, 42% de Pinot noir et 16% de Vidal.

Publicité

Et c’est là que réside la magie: ce 16% de Vidal apporte cette touche unique, ce petit supplément d’âme.

Le vin est frais, légèrement demi-sec, mais la douceur reste délicate, pensez miel, pas sirop. Au nez comme en bouche, des notes de melon miel, de pêche blanche et de petits fruits rouges se dévoilent.

Ce n’est pas un rosé sec façon Provence, non. Mais c’est un rosé charmeur, nuancé, qui mérite franchement le détour.

Hommage à un lieu emblématique

Seul, il est irrésistible. Mais si l’envie de le marier vous prend, optez pour des saucisses grillées, une salade estivale au feta, ou encore un poulet grillé parfumé au citron vert et à la coriandre.

rosé, vin, La Cantina
Le logo de La Cantina: l’empreinte distinctive du vigneron.

Le Rosé du Calvaire incarne parfaitement l’esprit du terroir d’Oka. Son nom rend hommage à la colline du Calvaire d’Oka, ce lieu emblématique de la région.

Publicité

Une bouteille qui, à elle seule, résume l’été en un verre et rappelle que les vins québécois savent, eux aussi, surprendre et séduire.

À savourer les pieds nus, sur une terrasse baignée de soleil… Santé!

Auteurs

Partagez
Tweetez
Envoyez
Publicité

Pour la meilleur expérience sur ce site, veuillez activer Javascript dans votre navigateur