La mort: le plus grand mystère de la vie

Au ROM du 28 octobre au 7 avril

mort, ROM
Une calaca: figure de crâne ou de squelette utilisée lors du festival mexicain du jour des morts. Photo: ROM
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Publié 21/10/2023 par l-express.ca

Préparez-vous à rencontrer la mort sous tous ses aspects au Musée Royal de l’Ontario (ROM), dès le 28 octobre.

Cette nouvelle exposition pose de grandes questions auxquelles personne n’échappe: La mort est-elle inévitable? Que deviendra mon corps? Que deviendra mon âme? Quel sera l’impact de ma mort sur les autres?

La mort inéluctable

«Qu’il s’agisse d’animaux microscopiques qui défient le mort ou du profond sentiment de perte au décès d’un proche, cette exposition explore les nombreux aspects de ce phénomène inéluctable», indique Josh Basseches, directeur général du ROM.

«L’exposition amorce des conversations importantes sur l’un des plus grands mystères de la vie.»

Le public aura l’occasion de se renseigner sur la commémoration de la vie et de la mort au sein de diverses cultures, et sur les moyens astucieux que les plantes et les animaux défient la mort.

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Exposition créée à Chicago

Réunissant des objets provenant des collections du Field Museum de Chicago, l’exposition interactive s’articule autour de l’interdépendance de la vie et de la mort d’un point de vue culturel et biologique.

L’exposition examine aussi notre façon de réagir à la mort, de célébrer la vie et de nous interroger sur l’après-vie. «Cela fait partie intégrante de notre humanité», selon Chen Shen, co-conservateur en chef (art et culture) du ROM.

Des aires interactives encouragent les visiteurs à réfléchir à diverses questions. Par exemple: «les médecins arrêtent le cœur d’un patient pendant 30 minutes durant une chirurgie; le patient est-il mort durant cette période»?

Et «voulez-vous que beaucoup de personnes assistent à vos funérailles ou seulement vos proches?» L’exposition examine des rites et objets funéraires de diverses communautés d’hier et d’aujourd’hui.

La mort chez les animaux et les plantes

Évidemment, la mort n’est pas une expérience qui se limite aux êtres humains.

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L’exposition renseigne les visiteurs sur les différentes stratégies permettant à la nature de relever ce défi biologique. Certains animaux ou microbes survivent dans des environnements extrêmes. D’autres vivent des années sans se nourrir.

Des espèces qui peuvent reconstituer leur corps à partir de membres sectionnés. D’autres ont la capacité de se cloner. Nos cellules meurent et se régénèrent en permanence et nous ne mourons pas pour autant.

Certains animaux, notamment les éléphants, les baleines, les chevaux et les primates, vivent le deuil… Tandis que d’autres espèces ont des milliers de petits qu’elles abandonnent.

La carcasse d’une baleine peut donner naissance à un écosystème. La mort fait donc partie intégrante d’un processus continu et nécessaire.

Des conférences et ateliers

L’exposition s’accompagne de cinq événements et ateliers (en anglais) organisés de novembre à mars par le ROM. On y discutera d’archéologie, d’anthropologie et de la mort dans les civilisations les plus anciennes.

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Avis aux dédaigneux ou aux superstitieux: le ROM précise que cette exposition ne comprend aucun reste humain!

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