Avec la saison blanche reviennent les trottoirs glacés… et les chutes. Certains sont prêts à payer très cher pour des bottes d’hiver antidérapantes. On constate toutefois que même les meilleures marques ont un gros défaut.
Une affaire de physique
À la base, c’est une banale question de physique: il faut augmenter la friction entre la surface de la semelle et la glace.
Une semelle antidérapante comporte donc des rainures qui ont pour but de faire s’écouler les liquides de manière à ce que le soulier ou la botte soit fermement en contact avec le sol.
Mais une fois qu’on a établi ce fait, encore faut-il le tester en situation réelle, et non uniquement sur un tapis roulant, comme le font plusieurs laboratoires.
Un laboratoire antidérapant
Il existe à l’Université de Toronto le «WinterLab»: un genre de cube de glace géant.