Les petits gestes de générosité désintéressée et revigorante au quotidien contribuent à renforcer notre croyance que l’être humain naît bon. Ils font partie intégrante du tissu social d’une grande ville comme Toronto, des petites bibliothèques privées Free Little Library jusqu’aux histoires d’amour d’artistes pour les ruelles de leur quartier.
C’est dans l’air
Le World Kindness Movement a pris forme lors d’une conférence au Japon en 1997. Il a lancé la Journée de la gentillesse en 1998. Depuis, cette journée est célébrée le 13 novembre dans une vingtaine de pays, incluant le Canada. Des démarches sont en cours auprès des Nations Unies pour que la Journée mondiale de la gentillesse soit officiellement reconnue.
La tendance générale est encore d’associer la gentillesse à la naïveté, à quelque chose d’enfantin. Pourtant, au moyen-âge, on appelait gentilhomme le noble qui, de retour des invasions et s’ennuyant dans son château, pratiquait l’honneur et la charité en protégeant les villageois.
C’est ce qu’on apprend dans un discours du philosophe français Emmanuel Jaffelin. Celui-ci s’étonnait tellement de ne rien trouver sur la gentillesse dans la littérature philosophique qu’il a écrit son livre Petit éloge de la gentillesse.