Malgré l’omniprésence de l’anglais, la francophonie est bien placée pour participer et profiter de la révolution numérique en cours.
Les participants à un petit-déjeuner sur «la francophonie numérique» jeudi, dans le cadre du Forum économique international des Amériques à l’hôtel Royal York, semblaient aussi s’accorder pour dire qu’«on n’a encore rien vu» des progrès et des possibilités qu’offriront bientôt le 5G et l’intelligence artificielle.
Organisée par le Bureau du Québec à Toronto, la rencontre d’une heure et demie avec une demi-douzaine d’experts et de témoins privilégiés de ces nouveaux développements a attiré une cinquantaine de personnes. On y remarquait des responsables du Club canadien de Toronto, de la Société économique de l’Ontario, du Conseil de la coopération de l’Ontario et de plusieurs diplômés de HEC Montréal.
L’Université de l’Ontario français
La ministre ontarienne des Affaires francophones, Caroline Mulroney, en a profité pour annoncer l’engagement provincial de 63 millions $ envers l’Université de l’Ontario français. Ce n’était pas hors contexte, puisque la «culture numérique» et «l’économie mondialisée» font partie des grands programmes de développement des compétences «du 21e siècle» de l’UOF.
Le panéliste Éric Minoli, PDG par intérim du Groupe Média TFO qui est l’un des principaux partenaires de l’UOF, a souligné que «le numérique est dans l’ADN de TFO» depuis quelques années maintenant. Comme d’ailleurs la mondialisation, puisque TFO exporte ses émissions au Québec et dans le reste du Canada, en Louisiane, en France, en Chine, et que ses plateformes vont bientôt totaliser le milliard de vues.