La droite progressiste a toujours une place dans la politique française avec l’UDI

UDI
Olivier Cadic et Marc Albert Cormier se sont rendus à l'Hôtel de Ville (source : facebook d'Olivier Cadic)
Partagez
Tweetez
Envoyez

Publié 29/05/2018 par Lina Fourneau

Depuis l’échec du parti Les Républicains (LR) après l’affaire Fillon, la ligne de la droite a dévié vers le conservatisme. Le nouveau chef du parti, Laurent Wauquiez semble se rapprocher des idées nationalistes, mais pour l’Union des démocrates et indépendants (UDI), le centre droit existe toujours.

Ici en Ontario, c’est le conseiller consulaire Marc Cormier qui représente ce très récent parti. Pourtant pas si nouveau, comme nous l’explique ce dernier. Tout est bâti sur un ancien terrain, l’UDF.

Une réunion des droites

Le parti historique de l’Union pour la démocratie français a vu défiler des grands noms de la politique française comme l’ancien président Valéry Giscard D’Estaing ou la très renommée Simone Veil. Présent sur l’échiquier politique français depuis 2012, l’UDI espère profiter de l’effritement de la droite pour représenter les valeurs du parti.

Valeurs auxquelles Marc Cormier a totalement adhéré dès le départ et selon lui, il «n’a jamais été question de changer de boutique».

Des libéraux aux centristes en passant par les radicaux, ce parti de centre droit représente aujourd’hui une plaque tournante pour toutes les idéologies de droite. Mais depuis la création de la République en Marche, le parti du président Macron, le centre est-il toujours légitime ?

Publicité

Le «oui, mais» du président

Pour Marc, la ligne de l’UDI «n’est pas contraire à LREM». À l’Assemblée nationale en France, l’UDI représente aujourd’hui un «oui, mais» pour ne pas laisser le parti majoritaire devenir unique. «On va se différencier des partis extrémistes qui rejettent tout» ajoute notre interlocuteur.

Ce qui pourrait distinguer l’UDI du parti «ni de droite ni de gauche» de Macron reste son ancienneté. Même si le parti n’a été créé qu’en 2012, il se différencie sûrement de LREM par l’expérience de ses cadres.

«Tout reste très vertical dans le parti de Macron, les directions viennent d’en haut» affirme le conseiller consulaire à L’Express.

À l’époque, Marc Cormier était arrivé sous l’étiquette UMP, le prédécesseur des Républicains. Mais depuis 2014, les temps ont bien changé et Marc Cormier réalise vite que trois différentes droites se formaient. «Les bonapartistes et libéraux ne pouvaient plus aller ensemble» assure Marc.

Retour sur la présence d’Olivier Cadic

Marc Cormier sait bien qu’il est compliqué de mobiliser les Français de l’étranger, ils votent, mais ne sont plus militants. Les politiciens français continuent de défiler à Toronto, à l’instar de Olivier Cadic cette dernière semaine.

Publicité
UDI
Olivier Cadic s’est rendu à la nouvelle Chambre du commerce franco-canadienne

Ce sénateur UDI était présent le weekend du 10 mai pour rencontrer des «autorités canadiennes, ontariennes, mais aussi municipales». Au détour des rencontres avec la communauté française et avec le commerce canadien, le parlementaire a pu s’intéresser une fois de plus aux enjeux de l’AECG.

La problématique du traité économique signé il y a peu occupe les esprits. Marc est formel: «l’idée française de vouloir faire des affaires exclusivement en interne existe encore».

Lors de sa visite, Olivier Cadic a fait un constat sans appel: «il est étrange aujourd’hui de voir que la France a plus d’échange avec la Belgique qu’avec toute l’Amérique du Nord».

UDI
Tweet du sénateur français Olivier Cadic, publié le 28 mai

Auteur

Partagez
Tweetez
Envoyez
Publicité

Pour la meilleur expérience sur ce site, veuillez activer Javascript dans votre navigateur