Les dates de péremption indiquées sur les étiquettes d’aliments entraînent du gaspillage alimentaire.
Chez les ménages canadiens, un quart de tout ce qui est jeté (en poids) résulterait de la confusion autour des dates «meilleur avant»: une proportion plus élevée qu’aux États-Unis (20% selon la FDA en 2024) et qu’en Europe (10% selon la Commission européenne en 2018).
À l’occasion du premier anniversaire du lancement de l’initiative «Observez, sentez, goûtez» au Canada, Too Good To Go — l’entreprise à impact social qui encourage la commercialisation des surplus des restaurants et épiceries — publie les résultats d’une étude mandatée au Laboratoire de sciences analytiques en agroalimentaire de l’Université Dalhousie.

Confusion
L’étude visait à comprendre les perceptions des consommateurs à l’égard des dates de péremption, et évaluer à quel point leurs connaissances, attitudes et valeurs influencent leurs comportements.
On apprend ainsi que 30% des Canadiens ne connaissent pas la signification de la date «meilleur avant», et 4 sur 10 jettent des aliments après cette date, même lorsqu’ils sont encore comestibles.





