La Britannique Jo Furniss a récemment publié un polar qui a piqué ma curiosité et stimulé mon ego d’enquêteur. J’ai lu son Arrêt de mort en cherchant constamment une réponse aux questions que chaque personnage suscitait.
Belinda Kidd, alias Billy The Kidd, entre dans la police à 19 ans. Aujourd’hui sergente à 51 ans, elle songe à une retraite anticipée. En revenant de vacances en Australie, Billy se trouve coincée dans un embouteillage sur une autoroute en banlieue de Londres.
C’est un vendredi torride. Quand elle sort de sa voiture pour se dégourdir les jambes, Billy the Kidd découvre que le conducteur de la berline voisine est mort derrière son volant, une sorte de pic planté dans la nuque.
Cinq heures
L’intrigue se dénoue 5 ou 6 minutes à la fois pendant 45 chapitres, soit de 17h à 21h59. Le sergent Kidd n’est pas dans une voiture de patrouille bien équipée. Identité policière, uniforme, matraque, gants de caoutchouc, sachets sécurisés, gaz lacrymo, radio, Billy n’a rien de tout ça. «Elle allait devoir improviser. Et être prudente.»
Ce sont des attentats terroristes qui ont déclenché l’arrêt de circulation et l’embouteillage monstre, d’abord à la guerre ferroviaire à 16h30, puis dans le tunnel de Deadwall à 17h. Billy est certaine que le tueur est dans l’une des voitures immobilisées autour de la sienne. Comment le trouver…?