Depuis le Brexit, la France s’impose comme la première plaque tournante financière en Europe et rattrape l’Allemagne comme puissance industrielle.
Il faut dépasser l’impression de désordre projetée par les manifestations de gilets jaunes ou contre la réforme des retraites: la France est devenue, sous la présidence d’Emmanuel Macron, un pays accueillant et accommodant pour les investissements étrangers.
Un panel de représentants de firmes canadiennes du secteur financier en a témoigné cette semaine au Toronto Global Forum, un rassemblement du gratin politique et économique du pays. On vient surtout y célébrer des succès et des progrès. Il arrive aussi qu’on se penche sur des défis actuels et à venir.
Faire passer le message
Cette année, trois activités (sur une trentaine) étaient en lien avec la francophonie. Elles se déroulaient en anglais comme toutes les autres, «pour faire passer le message à ceux qui en ont le plus besoin» selon le mot du président de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario, Fabien Hébert, croisé à l’étage du Royal York qui accueillait ce mini-Davos canadien.