Maurine Forlin, 29 ans, fait partie des personnes qui ont perdu leur emploi dès mars 2020, l’une des premières conséquences économiques de la pandémie. Loin de se décourager, la jeune femme y a vu l’aventure et a décidé de quitter Montréal avec son copain pour immigrer au Yukon.
Elle renoue aujourd’hui avec la nature et une communauté francophone soudée à Whitehorse. «On a quitté Montréal dans une vieille fourgonnette. Il y avait toute notre vie dedans.»
Originaire de Belgique
C’est ainsi que l’aventure de Maurine Forlin a (re)commencé en 2020 dans la capitale yukonaise, après quatre ans de vie à Montréal. Originaire de Belgique, elle a débarqué dans la métropole québécoise en 2016.
Retrouver un travail à Montréal aurait relevé d’un parcours du combattant, explique Maurine. C’est d’autant plus vrai avec «toute la concurrence» qu’il peut y avoir dans le domaine où elle travaille: la restauration.
Ainsi, lorsqu’elle a vu une offre d’emploi de l’Association franco-yukonnaise (AFY) pour un poste d’agente de projets en immigration, elle a sauté sur l’occasion et présenté sa candidature.