La semaine dernière, à la suite de la rencontre des chefs d’État de la CARICOM aux Bahamas le 9 juin, le premier ministre intérimaire Ariel Henry a reconfirmé vouloir redemander le soutien d’une force étrangère pour aider à restaurer la sécurité en Haïti.
La cheffe du Bureau intégré des Nations unies en Haïti (BINUH), Maria Isabel Salvador, a dit également «appuyer la demande du gouvernement haïtien en faveur du déploiement d’une force étrangère pour soutenir les forces de sécurité haïtiennes».
Cependant lors d’assises réunissant les acteurs politiques haïtiens en Jamaïque du 11 au 13 juin, certaines organisations dont le groupe Montana, ont exprimé, au nom de la souveraineté nationale, leur opposition à toute assistance armée pour résoudre la crise sécuritaire en Haïti.
Protection des droits humains
D’autre part plusieurs organisations de la société civile interpellent encore une fois les acteurs internationaux à se mobiliser le plus rapidement possible afin d’apporter une réponse à la crise fondée sur la protection des droits humains en Haïti.
Situation de famine
Rappelons qu’aujourd’hui, bientôt deux ans depuis l‘assassinat du président (7 juillet 2021), presque la moitié de la population haïtienne souffre de famine.