De retour d’un petit séjour à Haïti en août 2012, 35 ans après ma première visite dans la perle des Antilles comme on l’appelait à l’époque. Mes souvenirs mélangés comprenaient à la fois des images d’extrême pauvreté et de grande beauté au cœur du régime Duvalier.
On remarquait les traces du séisme du 12 janvier 2010 encore bien présentes, dont le Palais national effondré, les décombres de la cathédrale Notre-Dame de l’Assomption, les abris de milliers de personnes déplacées.
Pourtant, malgré les revers de ces trois décennies et du pire séisme que Port-au-Prince ait connu, j’ai retrouvé la vie, plus forte que tout, contournant la misère.
Comme ces multiples petits marchés à ciel ouvert, improvisés sans relâche au quotidien sous une chaleur torride, rencontrés au détour d’un virage du tap-tap haïtien.
Tout ce qui existe sur cette Terre, on le trouve dans la capitale d’Haïti!