«De Abominable à Zut, en passant par Enfoiré, Merdeux et Pouffiasse, il y a plus de 400 expressions corsées ou osées qui sont recensées et expliquées dans Le Petit Dico des insultes, gros mots et autres injures, de Marc Lemonier. L’ouvrage se veut sérieux, essentiel et… futile.
Histoire des insultes et gros mots
Les insultes, gros mots et injures sont replacés dans leur contexte, leur histoire et leur évolution. Ils sont tour à tour scatologiques, politiques, phallocrates, racistes ou homophobes. Ils volent souvent bas. Certains évoquent Dieu, les filles de joie ou les excréments. Tous nous conduisent dans les marges de notre langue.
Con, conne, conneries
Un des mots le plus répandus est «con» et ses dérivés: conne, connard, conasse, conneries. Plusieurs gros mots commencent justement par l’adjectif «gros»: gros bêta, gros lard, gros lourdaud, grosse vache. D’autres reposent plus ou moins sur l’âge: vieille chouette, vieille rombière, vieux con, vieux cul, vieux fossile.
Injures homophobes
Le Petit Dico renferme plusieurs injures homophobes. Certaines sont plus évidentes – pédé, pédale, folle, tante, gouine – et d’autres sont moins connues de ce côté-ci de l‘Atlantique: lopette, fiotte et tafiole. On n’y retrouve pas l’expression québécoise «tapette», mais Le Petit Dico inclut néanmoins quelques gros mots québécois ou canadiens-français. En voici cinq exemples: calice, hostie, guidoune, pitoune et épais.
Petit livre des gros mots
La maison First Éditions a elle aussi publié un Petit livre des gros mots. De Abruti à Zonard, elle nous fait découvrir 150 expressions, des vertes pis des pas mûres. Gilles Guilleron en donne l’origine, indique des variantes et explique comment le dire dans le registre courant et le registre soutenu.