Gala du PSAT: les artistes de l’école Saint-Frère-André à l’honneur

Soirée de gala du PSAT, à l'AFT.
Les élèves du PSAT qui ont participé à la soirée de gala. Photos: Lila Berdai, l-express.ca.
Partagez
Tweetez
Envoyez

Publié 27/04/2024 par Lila Berdai

L’art était à l’honneur lors du Gala du Programme spécialisé en arts de Toronto (PSAT), où les élèves finissants ont révélé leurs portfolios au grand public. Différentes prestations artistiques ont animé l’Alliance française de Toronto ce jeudi 25 avril dernier.

Un gala très attendu

Finissants du Programme spécialisé en arts de Toronto, basé à l’école secondaire catholique Saint-Frère-André dans l’Ouest la ville, des élèves de la 11e à la 12e année ont exposé leurs travaux artistiques. Que ce soit de la peinture, du chant ou des scènes théâtrales, tous étaient réunis à la galerie l’Alliance française de Toronto pour une deuxième année consécutive.

Soirée de gala du PSAT, à l'AFT.
Galerie d’art du PSAT à l’Alliance Française.

«C’est l’aboutissement d’un travail sur plusieurs années», explique à l-express.ca Noémi Parenteau-Comfort, enseignante de théâtre et coordinatrice du programme.

Pour les parents, c’est aussi l’occasion de découvrir le travail artistique de leur progéniture, qui prennent tant la forme de carnets de croquis, d’oeuvres murales que de prestations scéniques.

Soirée de gala du PSAT, à l'AFT.
Elèves du programme entourés de leurs familles, dans la galerie d’art.

Développer la fibre artistique des élèves

Sous la direction de Daniel Gareau, d’Andrew Sharp, de Noémi Parenteau-Comfort et d’Henrique Coe, les élèves ont eu carte blanche pour ce qui est de la conception de leur projet ou pour les choix de scène.

Publicité

En 11e année, Devlynne Dunn a chanté Edelweiss, de La mélodie du bonheur. Rubeya Bwakira a joué au piano The Fragance of Dark Coffee de Noriyuki Iwadare, et Linnea Correia à la flûte la Sarabande de la Partita pour flûte solo de J.S Bach.

En 12e année, Rodney Ngindu a montré son talent de batteur sur des sons soul et jazz.

Dans un style plus rock, Audrey Morris, avec les frères James et Paul Caudwell, ont repris Alice in Chains puis une composition originale électrique.

Soirée de gala du PSAT, à l'AFT.
Soirée de gala du PSAT, à l’AFT. James Caudwell, voix et guitare, Paul Caudwell à la batterie, Audrey Morris à la basse.

Pour ce qui est du chant ou des monologues de théâtre, l’objectif était de d’interpréter des oeuvres francophones, comme Je n’existe plus loin de nous chanté par Stecie Kidimbu.

D’autres élèves ont présenté leurs propres compositions. C’est le cas d’Allison Goodchild et Nadeem Salib avec La vie déprimante des enseignants, une scène teintée d’humour.

Publicité

«Les élèves se spécialisent en général dans une discipline artistique. Au sein du programme, nous les encadrons chacun à leur niveau. Nous souhaitons vraiment que les jeunes apportent leurs idées de projet, pour embellir l’école et la communauté», ajoute Noémi Parenteau-Comfort.

Soirée de gala du PSAT, à l'AFT.
À droite: le directeur artistique Billy Boulet-Gagnon, saxophone soprano et direction.

Une certification qui conclut l’année en beauté

Existante depuis trois ans seulement, la certification du PSAT permet non seulement de marquer officiellement la fin de ces années au sein du programme, mais aussi d’ouvrir la voie vers de nouvelles opportunités.

«Avec cette certification en main, les élèves peuvent par la suite se diriger vers des études artistiques s’ils le souhaitent, ou tenter d’obtenir une bourse par exemple», explique Billy Boulet-Gagnon, directeur artistique du PSAT.

Rodney Ngindu, Stecie Kidimbu, Éléa Losa, Aurélie Goubert, Audrey Morris et James Caudwell ont chacun reçu une rose par leurs professeurs, au terme de cette certification.

Soirée de gala du PSAT, à l'AFT.
Finissants de la certification du PSAT.

Entre reconnaissance et fierté

«Pour nous, c’est gratifiant de voir à quel point les élèves ont évolué dans ce programme au fil des années», souligne Noémi Parenteau-Comfort.

Publicité

«C’est très important d’encourager et d’appuyer la créativité, la passion des élèves et les études d’art. Cela sert à développer des habiletés artistiques mais aussi à encourager la confiance des jeunes, à former des adultes qui vont plus tard dans la vie être empathiques», précise Billy Boulet-Gagnon.

Les élèves termineront l’année avec la présentation de leur comédie musicale Excalibur, du 1er au 6 juin.

Auteurs

Partagez
Tweetez
Envoyez
Publicité

Pour la meilleur expérience sur ce site, veuillez activer Javascript dans votre navigateur