Les talents de l’école Saint-Frère-André sous les projecteurs

Les élèves du Programme spécialisé en arts de Toronto (PSAT) étaient réunis dans la galerie et le théâtre de l’Alliance française ce vendredi 24 mars. Sur les murs étaient accrochées plusieurs peintures et dessins de ces étudiants de 11e et 12e année de l’école secondaire catholique Saint-Frère-André. Sur scène, ils ont interprétés chansons, musique, poèmes, extraits de pièces de théâtre.

L’art dans toute sa diversité était au coeur de cette soirée de gala.

Un programme jeune

Les élèves de Joanne Morra, enseignante en arts visuels, et Daniel Gareau, enseignant en construction et média, étaient fiers de montrer leurs créations à leurs proches et aux visiteurs.

Si tout le monde est francophone, ils ne peuvent s’empêcher de mélanger anglais et français dans leur conversation. «C’est la magie de Toronto», ironise Noémi Parenteau-Comfort, enseignante de théâtre et coordinatrice du programme.

Ce programme est encore jeune, explique Noémi Parenteau-Comfort. Lancé en 2015, il se veut «accompagnateur». Les élèves qui se produisent sur scène sont suivis par l’enseignante depuis trois et quatre ans.

La certification en point de mire

En plus de permettre aux étudiants artistes de donner à voir leurs créations et de laisser parler leur talent, cette soirée compte dans la certification finale.

Ainsi, à la fin de la soirée, Danielle-Mara Dunn, Nika Malgina, Sephora N’kosi et Stépahnie Salgo ont chacune reçu une rose, témoignage d’un parcours qui touche à sa fin, et de la grande aventure qui débute.

Dans la galerie se trouvaient les créations des élèves de 11e année Aurélie Goubert, Éléa Losa, Audrey Morris, avec celles de Sephora N’kosi et Stéphanie Salgo, en 12e année.

Une première réussie

C’est la première fois que cette soirée de gala se tient dans les locaux de l’Alliance française, indique le directeur adjoint Billy Boulet-Gagnon. C’est également la première fois que le spectacle est organisé en mixant différentes formes d’art sans interruption.

Le choix des oeuvres revenait aux élèves, à condition d’être une création francophone.

Sur scène, deux élèves jouent leur certification en théâtre et théâtre musical: Danielle-Mara Dunn et Nika Malgina. Danielle-Mara a repris des vers de Corneille, ainsi que des phrases tirées d’Albertine en cinq temps, de Michel Tremblay. Nika a récité des tirades issues des créations de Molière et de Jean-Paul Sartre.

L’étudiant de 11e année James Caudwell a repris avec énergie Antisocial du groupe de rock français Trust. Également en 11e année, Rodney Ngindu s’est produit seul sur scène, livrant un solo de batterie passionné.

L’enseignant de musique pour James et Rodney est Étienne Levesque.

Les étudiantes de 11e année Éléa Losa et Stecie Kidimbu ont interprété un slam original, Le compte à rebours, sur la fin de l’adolescence et les pressions accompagnant le fait de «grandir».

La promesse d’un spectacle de fin d’année

La troupe d’élèves de 11e et 12e année a repris Coup de foudre, Le rêve de Stella Spotlight, et le mythique Quand on arrive en ville, de la comédie musicale Starmania, pour clore la soirée en beauté.

Car ce gala a également permis de donner au public un premier aperçu du spectacle de fin d’année de l’école: Monopolis: un hommage à Starmania, qui sera présenté dans l’auditorium de l’école du 6 au 9 juin, parallèlement à une exposition des oeuvres des élèves en arts visuels, média et construction.

Billy Boulet-Gagnon remercie les parents qui permettent à leurs enfants de «devenir des personnes fantastiques, incroyables et extraordinaires». Noémi Parenteau-Comfort affirme également qu’un des éléments important dans la création d’art, est la «communauté» qui prend forme.

Pendant toute la soirée, c’est un groupe soudé et heureux qui s’est produit sur scène et a accepté de se livrer. Le rendez-vous est pris pour le grand spectacle de fin d’année!