Pour couronner le Mois de la Fierté, je vous propose un florilège de pensées extraites de 11 brefs essais queers, sous la direction de Marie-Ève Kingsley (elle/iel).
En préface, Anne Archet (elle) écrit qu’un être queer défie les prescriptions hétérosexuelles qui nous confinent «dans un nombre limité de façons acceptables d’exprimer nos désirs».
Catégorie: aucune… ou toutes
Marie-Ève Kingsley a mis du temps à découvrir qu’elle ne s’identifiait «à aucune des catégories dominantes et cette situation me laissait un sentiment de solitude, d’isolement, un sentiment constant d’étrangeté dans tout le corps ainsi que dans ma façon d’être au monde».
Pour Maisie-Nour Symon Henry (ielle), «l’ostentatoire n’est pas une valeur québécoise, c’est juste pour les vues, celles où l’on peut être objet de fantasmes fictionnels sans menacer le normyland».
Maël Maréchal (iel) voit le queer comme «un portraitiste qui ose me proposer comme point de départ une fascinante image en trois dimensions qui ne puise ni à l’huile, ni aux pixels, ni au ciment des civilisations humaines, mais à tous leurs décalages, à toutes leurs glorieuses déviations».