Au milieu du XIXe siècle, dans le Canada-Est, l’entrée de jeunes filles dans le monde et la rencontre de beaux partis issus des meilleures familles demeurent une préoccupation de taille. Il faut mettre toutes les chances de son côté, comme Diane Lacombe le raconte dans Les quatre filles du notaire Hart.
Sur la rive Sud du Saint-Laurent
L’action du roman se déroule entre avril et septembre 1850 dans la bourgade fictive de Béreuil-sur-Mer. Cette localité compte près de mille âmes et est située sur la rive sud du fleuve Saint-Laurent, non loin de Montmagny.
La famille Hart est composée de six personnes: l’impassible notaire Willibrod, son énergique épouse Amélia, l’austère Jacinthe (25), l’érudite Léonie (21), la libertine Nora (19) et la timide Pauline (18). Il y a six chapitres, un consacré à chaque membre.
Assez curieusement et ingénieusement, tous les chapitres commencent par le mot Lorsque. En voici quelques exemples: «Lorsque, par inaptitude, faiblesse ou repentir, un homme respectable et chef d’une famille influente… Lorsque, par audace, par ennui ou par envie une fiancée songe à rompre son engagement… Lorsque, par innocence ou engouement, une noble demoiselle délaisse la raison pour la sensualité…»
Famille de la haute
Mère de la haute société, madame Hart a d’excellentes relations de thés et de réunions des œuvres de charité. Elle décide d’organiser une série de bals où seront invités des jeunes hommes bien nés dans la perspective de dénicher de futurs fiancés. Chaque bal sera «l’événement mondain le plus prisé de Béreuil-sur-Mer».