Feux d’artifice riment avec vacances, festivals, célébrations… et pollution. On ne veut pas casser le party, mais c’est un fait.
À la base, il faut se rappeler qu’un feu d’artifice est une bombe aérienne qui explose de manière synchronisée avec ses comparses, dans un ordre et des couleurs destinés à en mettre plein la vue aux spectateurs.
C’est grâce à la poudre noire, un mélange de soufre, de charbon et de nitrate de potassium, inventée en Chine il y a plus de 1000 ans, que les pièces pyrotechniques quittent le sol à grande vitesse, puis éclatent à une altitude d’au moins 50 mètres.
Les gerbes lumineuses et colorées aux formes variées sont quant à elles attribuables à la dispersion de petits éléments métalliques nommés «étoiles» contenus dans la coquille de l’engin explosif.
Lorsqu’ils éclatent, les feux d’artifice libèrent des particules microscopiques, des gaz à effet de serre (GES) et divers composés dans l’environnement.