La valse des tableaux volés, perdus, retrouvés, vendus à des prix exorbitants a déjà fait l’objet de chroniques à peu près chaque année dans L’Express. Et les années qui passent ne font qu’ajouter quelques cadences de plus à cette valse sans fin.
Ventes
Pour des collectionneurs fortunés ou des milliardaires en quête d’un placement facile et de bon ton, acheter un tableau représente souvent un placement bienvenu dont la valeur s’accroît d’elle-même au fil du temps, un placement idéal en somme.
Picasso
Les tableaux de ce peintre espagnol de Malaga qui a passé presque toute sa vie en France, qui émaillent plusieurs articles de L’Express, ont toujours une valeur inestimable.
L’un d’eux, qui cache sa maîtresse, Femme au béret et à la robe quadrillée, a été mis en vente publique à Londres par la maison Sotheby’s pour la première fois. C’est une peinture à l’huile de 55×46 cm qui aurait été réalisée à la fin de l’année 1937, au cours de laquelle Picasso a peint l’un de ses chefs-d’œuvre, Guernica.
Le tableau s’est vendu près de 90 millions $. Les tableaux de Picasso se vendent toujours à un prix très élevé. Une huile, Les Femmes d’Alger (version O, 1955),a atteint dans les 235 millions $ en mai 2015, chez Christie’s à New York. Et Nu au plateau de sculpteur (1932) s’était vendu près de 190 millions $ en 2010.