Entre Zoom, Skype, FaceTime… respirons par le nez

Un antidote à la déprime du confinement

St Maarten
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Publié 18/04/2020 par Annik Chalifour

Depuis plus d’un mois, notre mode de vie habituel a basculé. Des millions parmi nous travaillent à domicile. Rencontres Zoom plusieurs fois par semaine, multitude de courriels, produire à fond de train, télétravail oblige… Puis, question de changer d’air, on sort un peu, en solo, pour échapper au bombardement de nouvelles sur la pandémie.

Le confinement pèse lourd… sans savoir vraiment pour encore combien de temps. Bien sûr, c’est déprimant. Mais je me dis qu’après tout, nos conditions de télétravailleurs sont plutôt décentes dans cette partie de monde.

On a l’essentiel

On a l’essentiel: logis, nourriture, eau potable, électricité, technologie, liquidités pour payer les factures… D’autant plus, si on ne fait pas partie de tous ceux qui œuvrent sans relâche jour et nuit sur le front… et si on se protège en observant strictement les règles de la distanciation physique.

Ce qui nous manque, c’est l’accès au surplus que nous avons pris pour acquis. Rassemblements entre amis, randonnées sportives en groupe, sorties culturelles, divertissements de masse, magasinage en boutique, voyages, etc…

Mais finalement, le plus difficile, c’est de ne pas pouvoir serrer nos proches dans nos bras: parents, enfants, petits-enfants, frères et sœurs, nos amis de longue date… «Le virus nous aura appris quelque chose d’essentiel», selon une amie.

Pensée positive

Outre préserver nos passions et maintenir le contact avec nos amitiés outrer-mer comme outils de résilience, je prétends continuer de partager à propos de la pensée positive en temps de crise, car elle est source d’énergie et de bonne santé.

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Penser positivement consiste, entre autres, à saisir un moment au quotidien pour se concentrer sur quelque chose que nous aimons faire, qui nous fait du bien, particulièrement dans le contexte d’un confinement obligé à long terme. La pensée positive devient un réel moyen susceptible de nous aider à gérer le stress en ces temps difficiles.

Jeudi matin 16 avril, il fait -4 °C (il neige!). La séduisante chanson d’Aznavour me vient en tête: « Emmenez-moi au bout de la terre… au pays des merveilles. Il me semble que la misère serait moins pénible au soleil…» Un pur moment de détente. Cette chanson inspire mon moment positif du jour, un retour virtuel vers mes escapades dans le Sud que j’adore.

Voici St Maarten en passant par St Lucia, Curaçao, Aruba, les Bahamas et Cuba que j’ai sillonnés avec délice, en compagnie de ma petite sœur Chantale, entre 2012-2017.

St Maarten au crépuscule
Petite marche matinale, St Maarten
St Lucia, pays aux Pitons
Plongée en apnée, St Lucia
Piton (ancien volcan), St Lucia
Bain de boue, Soufrière, St Lucia
Petit lézard, St Lucia
Vendeur sur mer, St Lucia
Willemstad, Curaçao
Iguane sur la plage, Curaçao
Aquarium de mer, Curaçao
Flore tropicale, Curaçao
Site de villégiature, Curaçao
Aruba, l’île sous le vent
Petit Port d’Oranjestad, Aruba
Arche naturelle, Aruba
Palm Beach, Aruba
Fascinante Cuba
Cayo Coco, Cuba
Mangrove, Cuba
Ferme de crocodiles, Cuba
Nassau, Bahamas, un bleu de mer fabuleux

Que ce soit la photographie, les courriels aux amis éloignés, le jazz, le tango, la poterie, le yoga classique, la course à pied, l’horticulture, le jardinage, alouette… on doit s’efforcer au quotidien de se connecter avec ce petit capital indispensable à notre bien-être personnel, le temps de respirer par le nez… Oublier Zoom et le reste, l’espace d’un moment vital de liberté… Un antidote à la déprime!

Auteur

  • Annik Chalifour

    Chroniqueuse et journaliste à l-express.ca depuis 2008. Plusieurs reportages réalisés en Haïti sur le tourisme solidaire en appui à l’économie locale durable. Plus de 20 ans d'œuvre humanitaire. Formation de juriste.

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