Maître aguerri du suspense, Hervé Gagnon mêle fait historique et fiction policière pour décrire une étrange épidémie de meurtres qui s’abat sur Montréal en 1893. Son intrigue s’intitule Adolphus, du nom d’un célèbre meurtrier.
L’auteur a publié une vingtaine de romans regroupés en séries de deux à quatre tomes. J’ai déjà recensé Maria, de la série «Les enquêtes de Joseph Laflamme». Adolphus est le sixième tome de cette série.
Montréal, 1893
À l’exception du prologue, qui relate une vraie pendaison en 1833, l’action du roman se déroule à Montréal en 1893. La pendaison en question est celle d’Adolphus Dewey, condamné pour avoir assassiné sa jeune épouse avec une rage et une cruauté indescriptibles.
Le 1er octobre 1893, accompagnés de leur fiancée, Joseph Laflamme, journaliste à La Patrie, et George McCreary, vétéran britannique de Scotland Yard, visitent le parc Sohmer, où un cirque itinérant s’est installé avec son musée de curiosités. On peut y voir la hache utilisée par Adolphus Dewey en 1833.
Le soir même, un couple est trouvé mort près du chapiteau. L’assassin s’est visiblement inspiré du meurtre sordide survenu soixante ans plus tôt. Et il s’avère que la hache a disparu du musée de curiosités.