On dit que la colère est mauvaise conseillère, mais elle peut procurer des pouvoirs extraordinaires à certaines personnes. C’est ce que le jeune Alec, 16 ans, découvre dans L’arme du crime, de François Gravel. Les morts s’accumulent.
Ce roman est publié dans la collection Noire de La courte échelle, qui souhaite faire frissonner les jeunes lecteurs et lectrices en leur proposant des romans d’horreur et des intrigues policières captivantes. Ce titre s’adresse aux 13 ans et plus.
Avertissement
Dès la première page, François Gravel prévient son jeune lectorat de ne pas céder à la tentation d’utiliser le don qu’il va décrire, au risque d’être condamné à faire «des cauchemars de plus en plus violents».
Un an après l’accident de vélo qui a tué son père, Alec assiste au procès de celui qui l’a heurté avec sa voiture. L’adolescent est furieux d’apprendre que le coupable n’écope que d’une légère peine.
En criant «Qu’il crève, ce salaud!», Alec ressent une brûlure à la base de son cou. Il a le pressentiment que cela ne relève pas de la physique ordinaire. L’ado se sent habité par une énergie vengeresse que rien ne semble pouvoir arrêter.