J’ai souvent recensé des romans de Donna Leon mettant en scène le commissaire de police Guido Brunetti à Venise. Cette fois-ci, la romancière se raconte et partage sa soif de découverte dans des mémoires intitulés Une promesse d’aventure.
Née dans le New Jersey, la romancière vient d’une famille de lecteurs. Très jeune, elle découvre qu’un mot peut avoir deux sens différents. «J’eus soudain la révélation que la langue était le meilleur jouet», qu’elle était aussi une source d’astuces, comme les énigmes verbales.
Dès qu’elle a mis les pieds dans une bibliothèque, Donna Leon n’a jamais plus connu l’ennui.
Prof de littérature
Avant de devenir romancière, elle a enseigné la littérature aux États-Unis, en Iran et en Chine. Un des grands bonheurs de ses cours, «c’est d’avoir la liberté de parler de tout sujet, du moment qu’il apparaît dans une nouvelle, un roman, une pièce, ou encore un poème».
Donna Leon est à moitié irlandaise, un quart latino-américaine et un quart allemande. Aucunes origines italiennes.